Au XVIIe siècle, sept habitantes de Lonzée furent accusées de sorcellerie : elles auraient provoqué la mort de vaches et tenaient un sabbat dans la campagne voisine, entre Lonzée et Grand-Leez. Durant ces rassemblements nocturnes, les sorcières dansaient, criaient et invoquaient Satan. Seulement deux d’entre elles furent acquittées, les autres furent étranglées et leurs corps furent brûlés sur des buchers. La plus connue d’entre elles est Catherine Prunet. Elle fut soumise à de nombreux supplices comme celui de l’écartèlement et celui de la torture par l’eau. Sous la douleur, elle avoua être une sorcière. Elle fut donc jugée, étranglée et son corps fut brûlé le 12 décembre 1637.
Cet évènement a durablement marqué le village de Lonzée : aux XIXe siècle, le garde des trains annonçait aux voyageurs qu’ils arrivaient à « Lonzée, pays des sorcières » et un pont, dans le creux de la rue de la Maladrée, a été appelé « Pont des Sorcières ». Il existe aussi une rue des Sorcières et le géant de Lonzée, qui sort lors des évènements, n’est autre que la sorcière Catherine Prunet. En outre, chaque année au mois de mars, un grand feu est organisé et la sorcière qui porte malheur au village est jugée et immolée. Pour les amateurs de bières, la sorcière est également représentée sur les bouteilles de la bière de la Brasserie Lonsees.
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